Censée être un gage de stabilité pour l’Espagne, la monarchie n’est plus l’institution respectable qu’elle était. La gloire tirée de la transition démocratique qu’il a assurée après la mort de Franco semble bien loin pour Juan Carlos. Le roi est déstabilisé par les scandales financiers autour de sa famille, mais aussi par sa propre attitude.
Ainsi en avril 2012, le pays découvrait avec stupéfaction que le monarque ne s’était pas cassé la hanche au Palais Royal comme le supposait la version officielle, mais lors d’un safari au Botswana. Penaud, le roi avait du faire des excuses télévisées au pays.
Plus grave : son gendre, Iñaki Urdangarin, est mis en cause dans un scandale de corruption. L’infante elle-même, Cristina de Borbón, a été mise en examen le 3 avril dernier.
Voilà qui n’arrange guère les affaires de la famille royale, qui a de plus en plus de mal à justifier auprès des Espagnols le coût de la monarchie, a fortiori dans un pays étranglé par la crise économique. Signe des temps qui changent : alors qu’aujourd’hui mardi 24 ssptembre le roi doit une nouvelle fois se faire opérer de la hanche, suite à sa chute africaine, le Palais Royal a bien précisé que le coût de l’opération serait supporté par la famille royale elle-même…
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