Avant même que l’organisation des Jeux Olympiques de 2020 ne soient attribuée à Tokyo, Madrid était déjà fixée sur son sort. La candidature de la capitale espagnole a en effet été écartée dès le premier tour du vote au CIO, le 7 septembre 2013 à Buenos Aires. Une véritable douche froide pour les promoteurs de la candidature madrilène, qui comptaient sur le nombre d’infrastructures déjà existantes pour convaincre le jury.
Il est vrai qu’accueillir les JO en 2020 aurait permis à Madrid de justifier, a postériori, les investissements colossaux réalisés ces dernières années, au plus fort de la bulle immobilière. C’était d’ailleurs là un des principaux arguments des madrilènes : puisque 80% des installations sont déjà construites, autant attribuer les Jeux à Madrid. Mais la fragilité économique du pays a du peser sur la crédibilité du projet madrilène, vendu comme « low-cost » en investissements. Ceux-ci se seraient tout de même élevés à 1.5 milliards d’euros, une somme que d’aucuns trouvent déplacée dans le contexte actuel de rigueur budgétaire.
La troisième tentative de Madrid pour organiser les JO est sans doute la dernière, la maire de la capitale espagnole, Ana Botella, ayant laissé planer des incertitudes sur une nouvelle candidature pour 2024.
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